Avishai Cohen : un grand nom de la contrebasse jazz du XXIe siècle à l’affiche de l’Opéra de Bordeaux

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Né en 1970 dans un kibboutz près de Jérusalem, et très attaché à ses origines israéliennes, c’est néanmoins à New York, où il était parti étudier la musique qu’il a lancé sa carrière. À 22 ans il est remarqué par Chick Corea, légende du jazz des années 1970 et 1980, qui le retient comme sideman. Des engagements suivent avec Brad Mehldau, Alicia Keys ou Herbie Hancock, mais c’est fondamentalement sa propre musique qu’Avishai Cohen veut jouer.

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Avec une particularité : Il est l’un des rares contrebassistes à être aussi chanteur, sur des textes écrits en anglais, en hébreu ou en espagnol. Des langues qui reflètent ses orientations musicales : jazz moderne (post-bop, quoi), musiques latines, musiques méditerranéennes, pop… Le tout tient grâce à sa solide technique, sa sonorité ronde et profonde et la cohésion qu’il tire du trio avec piano et batterie. Une formule dans laquelle il se présentera à nouveau à l’Auditorium.

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L’école de danse de Lectoure invite à son gala, « Ô les cœurs »

L’école de danse de Lectoure présentera son gala « Ô les cœurs » vendredi 9 et samedi 10 juin, à 21 heures, à la halle aux grains. Les 125 danseurs et leurs professeurs Camille Fitan et Maud Baro ont préparé toute l’année les tableaux. Il y aura du classique, du modern jazz, du contemporain, du hip-hop et du street jazz.

Tarifs : 12 euros (sauf pour les enfants de moins de 3 ans pour qui ce sera gratuit) ; enfants entre 4 et 8 ans, 6 euros). Les billets sont en vente en ligne uniquement (pas de vente sur place). Une nouvelle fois, l’école de danse a fait appel à Hello Asso, une plateforme pour acheter les billets électroniques (sur www.helloasso.com/associations/ecole-de-danse-de-lectoure). Renseignements sur les réseaux sociaux « Danse Lectoure » ou par mail (ecolededanse-lectoure@hotmail.fr).

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À Ploumoguer, K Danse prépare son spectacle de fin de saison

L’association K Danse, qui propose des cours de danse classique et de modern jazz à Ploumoguer, prépare son spectacle de fin de saison. Ce mercredi 24 mai 2023, les élèves de toutes les sections avaient ainsi rendez-vous salle omnisports Bevet ar Sport, pour une première répétition générale de « Joyeux anniversaire Alice ». Toutes, 40 jeunes, 5 adolescentes et 7 adultes, participeront à ce spectacle, qui sera présenté le samedi 10 juin 2023, à l’espace Keraudy de Plougonvelin.

L’histoire d’Alice aux pays des merveilles

Basé sur l’histoire d’Alice aux pays des merveilles, ce spectacle d’environ 1 h 30 avait déjà été programmé en 2020, mais n’avait pu être présenté suite à la covid. Il a donc été repris et affiné par Nathalie Polard, Aurore Brenterc’h, Nolwen Jamet, Nathalie Reux, Stéphanie Meunier-Fouchard, Manon Corre et Marie Caouissin, les membres de l’encadrement des différentes catégories d’élèves. La dernière répétition avant spectacle se déroulera le 7 juin, dans le même lieu.

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Montceau-les-Mines Salomé, 8 ans, ira au concours européen de danse modern jazz

Née fin 2014, Salomé Carvalhais a commencé la gymnastique à Montceau gym pendant ses trois années de maternelle. « À 4 ans, elle dansait déjà tout le temps », dit Noémie, sa maman. À 6 ans, elle rejoint le club amateur de Blanzy et finalement, en septembre 2022, elle intègre l’École Nilda Dance qu’elle a découverte grâce aux journées…

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Danse : Art’Corps décroche de multiples récompenses

Les danseuses de l’école de danse Art’Corps, fondée en 2008 par la professeure et chorégraphe Astrid Gaudras, ont récolté une pluie de récompenses.

Le groupe Ados contemporain option scène a remporté le 2e et 3e prix lors des deux derniers concours avec une note de 15/20. Noélie Mange et Marylis Cantie, en duo modern’jazz, ont décroché, quant à elles, le 1er prix avec félicitations du jury (18,28/20). Elles ont gagné un stage intensif à Paris et en Italie.

Le groupe Street jazz ados option scène obtient 16,71/20 et le 2e prix. Au championnat régional de pole dance, la professeure Marie Soler décroche la médaille d’or et de se qualifie pour le championnat de France. Elyne Di Meglio a également été très performante sur ce championnat régional. Depuis 2019, rue de la Prudhomie, dans de superbes locaux, 270 adhérents suivent les cours des professeures Astrid Gaudras, Alexia Yvars, Marie Soler, Céline Bavay et Léa Cantié qui sont aidée à l’administration par Ingrid. Art’Corps présentera son nouveau spectacle, intitulé Aller/Retour, le samedi 24 juin, à La Cigalière (complet).

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Jazz Trotter : Les DeMerle, Sound 67 - Once in a Lifetime

« Infiniment adaptables, la puissance et l’élasticité rythmique de DeMerle soulignent son inventivité et sa maîtrise de la batterie de jazz moderne. » Herb Wong

À l’époque de « Spectrum », son premier album chez United Artists en 1969, Les DeMerle était un jeune batteur talentueux qui épatait le public dans les clubs et à la télévision depuis son adolescence. À l’époque, un enregistrement de son groupe, datant de 1967, n’avait pas été publié et s’était perdu dans les méandres d’Atlantic Records, sans jamais voir le jour. “Sound 67” vient enfin de voir le jour !

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Les enregistrements de DeMerle pendant les 56 dernières années ont confirmé les promesses du gamin de 20 ans qui maitrisait l’art du spectacle et les sons de son époque. Avec une collection d’arrangements de Frank Foster et Bob Hammer, canalisant les derniers grooves de Ramsey Lewis et Cannonball Adderley, équilibrés par de sublimes hits pop et des swingers brûlants, Les DeMerle a transformé son quintet en un véritable poids lourd de la musique. Avec Randy Brecker à la trompette - dans ce qui semble être son tout premier enregistrement - et la voix de la diva du rock, Genya Ravan, Once in a Lifetime est ainsi une étonnante promesse, contenant les indices de la carrière que Les DeMerle allait déployer au cours des décennies à venir.

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La « vraie » carrière de Les DeMerle a commencé lorsqu’il était adolescent et qu’il a joué avec l’orchestre de Gene Krupa au Metropole de New York. L’agent de Krupa, Joe Glaser, était présent et a rapidement fait signer le jeune batteur à son Associated Booking Agency et a commencé à caser Les en tant que sideman ainsi que son propre trio de jazz, apparu à l’exposition universelle de New York aux côtés de Krupa, Maynard Ferguson et Carmen McRae.

Désireux d’avoir un groupe régulier, le jeune batteur de 20 ans forme Sound 67 en 1967. « Je voulais un groupe de cinq musiciens qui sonnerait comme un petit big band, alors j’ai engagé des arrangeurs comme Frank Foster et Bob Hammer, et j’ai pris les meilleurs musiciens que je pouvais, y compris le trompettiste Randy Brecker qui venait d’arriver à New York deux semaines plus tôt. J’ai également fait appel à Lanny Morgan à l’alto lorsqu’il ne travaillait pas avec Maynard Ferguson et son acolyte Lee Konitz« . Peu après, Joe Glaser fait jouer le groupe en tête d’affiche dans les meilleurs clubs de jazz, notamment le Basin Street East et le Riverboat à New York, ainsi que le Paul’s Mall à Boston.

Le groupe part en tournée, assurant la première partie de groupes tels que les Toys et Jay & the Americans. Ils sont également apparus à la télévision, notamment dans trois épisodes du Mike Douglas Show. Il est remarquable que Sound 67 ait connu un tel succès sans avoir sorti un seul disque. Une apparition dans le Mike Douglas Show a permis à Les de franchir une nouvelle étape importante dans sa carrière. Le trompettiste Harry James a vu par hasard cet épisode de l’émission, a été très impressionné et a demandé à Sound 67 de faire sa première partie pendant trois semaines au Riverboat à New York. Sound 67 a duré jusqu’au début de l’année 1969. À ce moment-là, Les était devenu trop occupé pour maintenir le groupe, ayant accepté un contrat très bien payé pour travailler avec Wayne Newton à Las Vegas et planifiant son album de big band “Spectrum” pour United Artists. En 1970, Harry James lui propose de rejoindre son big band comme batteur. Les DeMerle a commencé à travailler avec James le lendemain soir et y est resté pendant 12 ans.
(extrait du communiqué de presse en anglais - traduction E. Lacaze / A. Dutilh)

Open jazz

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« Don Cherry, le petit prince du free » de Nicolas Fily, l’absolu du jazz

Le trompettiste Don Cherry a exploré avec les stars du free jazz un modus operandi révolutionnaire, plus connecté à l’instant présent. Le livre « Don Cherry, le petit prince du free » de Nicolas Fily suit brillamment cette trajectoire unique.

Ecrivain et disquaire français, Nicolas Fily explore pour nous l’univers d’un musicien résolument défricheur: Don Cherry, trompettiste et multi-instrumentiste américain né en 1936. Le titre de sa biographie, « Don Cherry, le petit prince du free » fait référence au célèbre livre d’Antoine de Saint-Exupéry qui trônait sur la table de chevet du trompettiste.

La planète Don Cherry

Le système solaire du jazz moderne a ses étoiles et ses planètes. Les étoiles sont Ornette Coleman, John Coltrane, Sonny Rollins, Steve Lacy, Pharoah Sanders, plutôt des saxophonistes, stars immortelles. Un système qui s’équilibre avec des planètes majeures comme Don Cherry, parfois moins visibles en orbite pendant un temps, mais indispensables car elles reflètent cette lumière, la colorent, la font vivre.

>> A écouter: Don Cherry interprète « When The Rain Comes »:

Dans le prolongement d’un premier ouvrage consacré à John Coltrane en 2019 chez le même éditeur, Nicolas Fily a choisi de poursuivre avec Don Cherry, en prenant comme point de départ « The Avant-Garde » (Atlantic), disque-révélation qui les réunit en 1966. Don Cherry y pose les bases de cette « new thing » - qui deviendra le « free » – et qu’il ne cessera d’explorer aux côtés des plus grands créateurs de musique improvisée, à une époque où innover est plus important que distraire.

Tout ceci n’est que la suite logique du bebop précédé par le swing, le New-Orleans, le blues … On entend ses maîtres dans le jeu de Don Cherry, mais innover, c’est s’affranchir de ses mentors sans les renier. Nicolas Fily nous propose un discours historique parfaitement architecturé et lisible, enrichi d’anecdotes souvent drôles, et de références musicales qui nous renvoient vers YouTube ou vers sa playlist Spotify, que ce disquaire passionné a assemblée à notre intention. Précieux fil d’Ariane.

>> A écouter: Don Cherry au Festival de jazz de Hambourg en 1991

Cap sur l’Europe

Ainsi, nos mémoires se cultivent de son et de biographie simultanément; les rencontres, les collaborations, les liens, les amitiés, les périples sont accompagnés d’une musique qui émeut autant par son écoute que par son histoire. L’auteur talonne sans relâche l’inspiration de Don Cherry, qui le pousse hors de son pays natal, trop ségrégationniste, vers une Europe plus ouverte et rémunératrice.

En Suède, il rencontre l’artiste et designer Moki (Monika Karlsson), mère de Neneh et Eagle Eye Cherry, qui par son savoir-faire des arts appliqués met en scène visuellement et de façon révolutionnaire la musique de son mari. Le tableau est complet: désormais, le monde appartient à Don Cherry, lui qui a grandi dans les années 1940 à Watts, le ghetto noir de Los Angeles, et compris très tôt que tous les humains ne sont pas égaux dans cette Amérique-là. Une leçon qu’il apprend aux côtés de son père, Ulysses, trompettiste dans un club de jazz, et de sa mère pianiste (le piano sera le premier instrument de Don), descendante de la Nation Choctaw. Les ancêtres de Don Cherry sont donc des autochtones qui ont connu le déracinement par la force.

Pourtant, le mot « racisme » n’apparaît jamais dans le livre de Nicolas Fily. On parle musique, peut-être pour laisser la place à l’essentiel: les orchestres avec lesquels Don Cherry a joué n’ont pas de couleur. Hormis celle d’une liberté qui impose l’exploration et la découverte par une improvisation fulgurante, qui sauve des préjugés et rassemble par le dialogue, tous styles confondus, de Lou Reed à Krzysztof Penderecki, d’Ornette Coleman à Carla Bley, jusqu’à la fin du XXe siècle.

Un premier ouvrage de référence en français qui nourrira la curiosité des novices autant que des jazzophiles en quête de profondeur musicale et humaine.

Ivor Malherbe/mh

Nicolas Fily, « Don Cherry, le petit prince du free », ed. Le Mot et le Reste.

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Jazz au Trésor : Joanne Brackeen - Snooze

La pianiste et compositrice américaine Joanne Brackeen a été surnommée la « Picasso du piano jazz » pour son style unique et ses improvisations complexes. Son travail est à la pointe de ce que peut être le jazz moderne et elle est depuis longtemps l’un des géants du piano modal et post-pop.

Le premier d’une série de 22 albums, entre 1975 et 2000, « Snooze » fut d’abord publié sur le label Choice, avant d’être une première fois réédité par Candid sous le titre « Six Ate ». Il s’agit du premier album en leader de la pianiste, avec quatre compositions originales de Joanne Brackeen, ainsi que son interprétation de Nefertiti de Wayne Shorter, de Circles de Miles Davis et du standard Old Devil Moon.

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Enfant prodige, Joanne Brackeen a commencé à se produire professionnellement dès l’âge de 12 ans. Elle a travaillé avec des pointures telles que George Benson, Dexter Gordon, Bobby Hutcherson, Art Blakey, Joe Henderson et Stan Getz. Peu après cet enregistrement, Joanne Brackeen a rejoint le groupe de Stan Getz, où elle a acquis une notoriété importante qui a marqué sa longue carrière. Née en 1938 en Californie, elle enseigne aujourd’hui à la Berklee School of Music de Boston et à la New School de New York.

Il convient de noter que les rééditions ultérieures de cette œuvre ont été considérablement modifiées. Candid présente aujourd’hui l’album tel qu’il a été publié au départ, avec le titre initial de l’album, l’ordre premier des pistes et la pochette originale de l’album. L’enregistrement a été remasterisé par Bernie Grundman.

  • C-Sri
  • Zulu
  • Sixate
  • Snooze

Joanne Brackeen, piano
Cecil McBee, contrebasse
Billy Hart, batterie
Enregistré à Sea Cliff, New York, 16 mars 1975

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Bourron-Marlotte : Freddy Legendre, mémoire musicale du village

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Membre des Haricots Rouges, Freddy Legendre revient sur le passé musical de Bourron-Marlotte
Membre des Haricots Rouges, Freddy Legendre revient sur le passé musical de Bourron-Marlotte ©Véronique Legendre

La République de Seine-et-Marne : Comment êtes-vous devenu musicien professionnel ?

Freddy Legendre : Mon père, trompettiste amateur à Paris XIIIe où je suis né, écoutait beaucoup de musique jazz. Il était fan de Louis Armstrong, Claude Luter et du Modern Jazz quartet. J’ai suivi une classe d’orgue au Conservatoire du Ve arrondissement avec une professeure de solfège géniale, en une seule année elle m’a mis au niveau d’entrée du Conservatoire national en piano. À 13 ans, j’ai croisé le chemin du groupe les Haricots Rouges qui se produisait au Salon de l’Enfance à Paris sans être payé…

Soixante ans plus tard, une quarantaine de vinyles à son actif, le groupe est entré dans la légende ?

Oui, après ses débuts en 63, le groupe a assuré les avant-programmes des spectacles de Barbara, Brel et Brassens, il reste dans l’histoire des sixties le seul a s’être produit en première partie du show des Beatles en 65 au Palais des sports de la porte de Versailles et du premier concert des Rolling Stones à l’Olympia – où ils se sont pris des tomates ! Du groupe original, il ne reste aujourd’hui que le pianiste Pierre Jean, le banjo Alain Poisson et le trombone Daniel Barda.

Ce fut pour vous plus qu’une rencontre, une sorte de détonateur ?

Plutôt un mariage culturel ! Je ne les ai rejoints que bien plus tard, car mes parents m’avaient prévenu : « fais tes études pour être ingénieur, on verra après pour la musique ! » À l’âge de 16 ans, je disparais pour aller jouer avec des copains au Quartier latin.

Puis vous quittez Paris…

Au début des années 1970, direction Bourron-Marlotte, que je connaissais déjà, car, avec mes trois frères, nous accompagnions chaque week-end notre père qui retrouvait un ami du Club Alpin pour faire de l’escalade. J’ai rejoint et intégré les Haricots Rouges à Montigny-sur-Loing.

Nous logions tous aux Rives, l’ancienne villa de Michèle Morgan et Henri Vidal où, dans l’immense salon studio, nous avons répété parfois dix heures par jour afin de peaufiner notre répertoire Nouvelle-Orléans, la base musicale de deux de mes idoles Elvis et Jerry Lee Lewis !

Vous avez également beaucoup joué en free-lance ?

Oui, comme musicien soliste : j’ai alterné entre le rockabilly et le jazz, je jouais du tuba à mes débuts puis je me suis mis à la contrebasse avec les Haricots Rouges. En 1981, lorsque je les quitte, je participe alors à une fameuse aventure musicale au rayonnement régional, le Jazz-Club de Bourron-Marlotte. Grâce à deux fans de jazz – le commissaire de police de Fontainebleau et le patron du Bijou Bar – on a monté avec des copains musiciens un bistrot associatif. Sans aucun appui, nous avons organisé une série de festivals, début d’une folle vague musicale qui a duré plus de dix ans…

Vous y avez accueilli de sacrées célébrités ?

On a reçu dans la salle des fêtes communale des dizaines d’invités prestigieux, dont le chef d’orchestre Claude Lutter, le clarinettiste Marcel Zanini – Tu veux ou tu veux pas -, l’accordéoniste Jo Privat, le pianiste Alan Tate, sans oublier les plus célèbres musiciens solistes de Louis Armstrong et de Fats Domino. Certains d’entre eux sont même venus, un certain temps, tous habiter rue Murger, époque pas si lointaine où une maison sur deux était occupée par des musiciens, une sorte de… ‘Marlotte Walk of Fame’ (Promenade de la célébrité, à Los Angeles, ndlr) !

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Qui va perpétuer la tradition musicale de Bourron-Marlotte ?

Si je pense d’abord à notre fils Émilien qui tient les baguettes, il ne faut pas oublier que depuis une dizaine d’années, bon nombre de musiciens se sont installés dans le village…

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Jazz Trotter : Henry Threadgill - The Other One

La dernière œuvre du lauréat du prix Pulitzer Henry Threadgill, “The Other One”, est constituée d’une composition en trois mouvements intitulée Of Valence, qui était la composante musicale d’une grande œuvre multimédia interprétée et enregistrée en direct à Roulette Intermedium à Brooklyn, New York en mai 2022. Écrite pour un ensemble de 12 musiciens - composé d’une combinaison instrumentale inhabituelle de trois saxophones et d’un violoniste. d’une combinaison instrumentale inhabituelle de trois saxophones, d’un violon, d’un alto, de deux violoncelles et d’un tuba, violon, alto, deux violoncelles, tuba, percussions, piano et deux bassons. Le New York Times a décrit la performance comme possédant « un sens galvanique du swing, en phase avec toutes ses feintes rythmiques surprenantes, produisant une musique insidieusement dansante”.

Downbeat a qualifié Henry Threadgill de « probablement le compositeur/improvisateur le plus important du moment » dans sa critique de son précédent album, “Poof” (Pi 2021). Cet album mettait en vedette Zooid, son principal groupe de travail depuis plus de deux décennies et son atelier pour développer son concept unique d’utilisation de motifs intervallaires prescrits dans la composition et l’improvisation de groupe. Cette méthode, qui a permis au groupe de remporter le prix Pulitzer 2016 pour son album “In for a Penny, In for a Pound”, continue d’être utilisée dans toute la nouvelle musique de Threadgill, y compris dans les trois mouvements de Of Valence. Des membres réguliers des précédents ensembles de Threadgill - Jose Davila au tuba, Christopher Hoffman au violoncelle, David Virelles au piano, Craig Weinrib à la batterie - y participent également, contribuant à donner à l’ensemble ce son inimitable de Threadgill. L’orchestre comprend également de jeunes acolytes et des musiciens dont la pratique se situe à l’intersection de la musique composée et de la musique improvisée. Toutes les caractéristiques de l’identité artistique de Threadgill sont présentes : formes imprévisibles, combinaisons instrumentales inhabituelles créant des timbres surprenants, rythmes percutants, souches mélodiques entrelacées et entrelacement magistral de la composition et de l’improvisation.

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L’enregistrement a été réalisé lors de la deuxième des deux représentations intitulées respectivement « One » et « The Other One ». Threadgill a été poussé à créer cette nouvelle grande œuvre à partir de ses observations de l’exode des habitants de la ville de New York pendant la pandémie de Covid. Il a notamment été frappé par les détritus abandonnés qui jonchaient les trottoirs de son quartier d’East Village et par ce qu’ils révèlent du caractère éphémère de l’être humain, du consumérisme effréné et d’une société du jetable. L’œuvre comprend de la vidéo, des peintures et des photographies projetées, de l’électronique, un chœur préenregistré composé de ses propres voix, et même Threadgill qui chante en s’accompagnant au piano. Entre tous ces éléments, il récite de la prose qui exprime ses propres observations ironiques et souvent humoristiques sur l’effet de la technologie et son incidence sur le comportement humain. Les performances étaient une extension claire de l’impulsion de l’AACM de briser les frontières pour être des artistes d’une manière holistique, pas seulement sur le terrain musical, une éthique partagée par tant de musiciens majeurs de ce collectif historique.

Of Valence est dédiée au percussionniste Milford Graves, décédé en 2021. La pièce a été inspirée par l’étude des battements du cœur humain à laquelle Milford Graves s’est consacré dans son application à la musique. On peut l’entendre en particulier dans le Movement II, où les membres du trio à cordes composé de Sarah Caswell au violon, Stephanie Griffin à l’alto et Mariel Roberts au violoncelle, jouent leurs parties tout en écoutant leurs propres battements de cœur, tels qu’ils ont été enregistrés précédemment par un cardiologue. Leurs pulsations individuelles dictent le tempo auquel elles jouent, ce qui met encore plus en évidence leur tissage serpentant et contrapuntique. L’influence de Milford Graves est également perceptible dans l’utilisation de transducteurs reliés aux cymbales du batteur Weinrib, dont le signal est ensuite modifié électroniquement, ce qui leur confère un éclat timbral d’un autre monde.

Même à l’âge de 79 ans, 2023 promet d’être une nouvelle année faste pour Threadgill. Ses mémoires tant attendues, “Easily Slip Into Another World”, sont publiées par Alfred A. Knopf en même temps que “The Other One”. Le livre a été écrit en collaboration avec Brent Hayes Edwards, professeur d’anglais et de littérature comparée à la Columbia University, également affilié au Center for Jazz Studies. Ses précédents ouvrages comprennent Epistrophies : Jazz and the Literary Imagination (Harvard University Press, 2017), qui a remporté le prix Virgil Thomson 2018 de la Fondation ASCAP pour une critique musicale exceptionnelle ainsi que le prix Truman Capote 2019 pour la critique littéraire en mémoire de Newton Arvin. Edwards a reçu une bourse Guggenheim en 2015 et a été élu à l’Académie américaine des arts et des sciences en 2020. Il est actuellement l’un des premiers chercheurs de la Fondation Ford en résidence au Musée d’art moderne.

Les mémoires - racontées de manière chronologique - retracent le parcours individuel de Threadgill à travers son éducation à Chicago, ses premières influences musicales, les récits poignants de son déploiement militaire au Viêt Nam, l’inspiration de Muhal Richard Abrams et de l’AACM, et sa brillante carrière musicale longue de plus d’un demi-siècle. Ce livre, qui reflète parfaitement ses observations drôles et pertinentes sur l’art, la race et l’histoire, est une autre manifestation de la créativité artistique aux multiples facettes de Threadgill.
(extrait du communiqué de presse en anglais - traduction E. Lacaze / A. Dutilh)

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