, Monty Alexander, héros du jazz moderne, annonce « Day-D »

On ne présente plus le légendaire pianiste Monty Alexander, originaire de Kingston, qui depuis sa tendre enfance s’imprègne de musiques jamaïcaines traditionnelles et de jazz. Depuis son premier disque Alexander The Great , enregistré à l’âge de vingt ans, il a joué avec les plus grands : Frank Sinatra, Tony Bennett, Dizzy Gillespie, Sonny Rollins, Quincy Jones, Barbara Hendricks, Bobby McFerrin, Sly & Robbie, Ernest Ranglin… et s’est produit dans le monde entier.

Celui que l’on appelle souvent Monty (surnom qui se réfère à celui d’un des généraux de la seconde guerre mondiale) explore une période qui l’interpelle, celle de la Seconde Guerre Mondiale. Avec l’album Day-D il rend hommage au pas décisif sur les plages normandes, du débarquement des alliés (Eisenhower, Montgomery et Patton) vers la victoire contre l’Allemagne nazie. L’expression anglaise désignait le jour où l’événement aurait lieu, sans préciser la date ni le moment tenus secrets. Elle se traduit en Français par le « Jour J « .

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De Louis Armstrong à Bob Marley ou Burning Spear, en passant par Art Tatum ou Frank Sinatra, le pianiste a toujours assemblé deux types de sections rythmiques, car les rythmes qui viennent des contrées américaines résonnent autant dans son cœur que les vibrations caribéennes. Avec ses soixante-quinze disques en tant que leader, il peut aujourd’hui prendre le temps de la note juste, entouré du contrebassiste Luke Sellick et du batteur Jason Browns, les talentueux jeunes musiciens qui forment sa section rythmique habituelle :

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Ce nouveau disque plus personnel que les précédents, rassemble la quintessence de deux séances fleuves enregistrées principalement au Studio Sextan en octobre 2023. On y trouve les titres phares comme I’ll Never Smile Again de Franck Sinatra sorti en 1939 ou Smile, écrite en 1936 par Charlie Chaplin pour son film Les temps Modernes. Dans les compositions D-Day (Just Wait), Why (that’s why), River of Peace ou encore Restoration…, Monty Alexander, inspiré par le dénouement du conflit, indique un communiqué, explore les sentiments d’héroïsme, d’espoir et de la confiance renouvelée en l’autre.

Avouant retomber en enfance lorsqu’il joue, Monty garde sa fougue, son jeu énergique, ses digressions harmoniques et sa créativité pour, comme il le dit lui-même, faire  » monter la température jusqu’à la tempête ».

Club Jazzafip

1h 09

Club Jazzafip

59 min

Open jazz

55 min

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