, Jazz Culture : Exposition Robert Guinan à Lyon

Le Musée des Beaux-Arts de Lyon consacre une exposition à l’artiste américain Robert Guinan (1934-2016). Il s’agit de la première rétrospective proposée dans un musée français depuis les expositions du musée de Grenoble en 1981 et de l’Académie de France à Rome en 2005. Les expositions qui lui ont été consacrées à la galerie Albert Loeb (Paris) entre 1973 et 2008 ont fait connaître l’artiste en France. Près de quatre-vingt œuvres, créées entre 1965 et 2002, sont réunies. Elles proviennent du Musée national d’art moderne, du musée de Grenoble et du Centre national des Arts plastiques ainsi que de nombreuses collections particulières en France, en Italie et en Allemagne. L’importante sélection de peintures et de dessins sera complétée par deux séries de lithographies, l’une sur le thème de l’esclavage, l’autre inspirée des poèmes de guerre du grand poète anglais pacifiste Wilfred Owen.

En 1978, le musée des Beaux-Arts de Lyon acquiert auprès de la galerie lyonnaise “Le Lutrin Portrait of Nelly Breda”, 1973. Le tableau représente la mère d’Emile Breda, un musicien ami de l’artiste, compagnon de ses virées nocturnes dans les bars de Chicago qui lui fait rencontrer la plupart de ses modèles. À travers notamment ses scènes de bars et ses portraits, Guinan livre une réalité sans détour.

Publicité

Originaire de Watertown (État de New York), Guinan rejoint Chicago en 1959 pour suivre à l’Art Institute des cours d’histoire de l’art, de peinture et de photographie. Après avoir abordé durant sa formation l’expressionnisme abstrait et le Pop Art, il adopte dans les années 1970 un style réaliste, prenant essentiellement pour sujet des déshérités, issus des quartiers pauvres de Chicago. Profondément attaché à Henri de Toulouse-Lautrec et à Edgar Degas, l’artiste est parfois rapproché d’Edward Hopper. Toutefois, alors que ce dernier met en scène des personnages anonymes, Guinan peint des portraits, dans un rapport de fraternité avec ses modèles.

L’exposition s’inscrit dans la lignée des nombreux travaux menés ces dernières années, qu’il s’agisse du grand programme d’étude des représentations des noirs dans l’art occidental de Henry Louis Gates Jr. (The Image of the Black in Western Art, Harvard, Harvard University Press, 2010-2014) ou de l’exposition Le Modèle noir. De Géricault à Matisse présentée en 2019 au Musée d’Orsay, tout en révélant, au-delà de toute ségrégation, l’attachement du peintre à traduire la condition humaine des laissés pour compte.

Le 1er juillet, dans le cadre de l’exposition, se déroulera une Journée jazz au musée : le Jazz pour tous dans une journée familiale et musicale en écho avec l’exposition Robert Guinan. Des médiations autour de l’œuvre de Robert Guinan sont proposées tout au long de la journée : pour les familles et pour les adultes.

La journée sera rythmée par les ateliers de jazz du Conservatoire de Lyon. L’Atelier Artemis proposera la musique du super-groupe Artemis avec quelques ré-arrangements de Stevie Wonder et des Beatles y ont trouvé leur place.

L’Atelier Sidewinder rendra hommage à la musique du grand trompettiste Lee Morgan qui s’inscrit dans une esthétique hardbop pleinement assumée, tout en offrant des touches de funk et de free jazz ici et là. 
(extrait du communiqué de presse)

Open jazz


Cette chronique se veut produite de la façon la plus authentique que possible. Dans la mesure où vous décidez d’apporter des précisions concernant le sujet « Jazz à 35 degrets » il est possible de d’échanger avec notre équipe. Le site jazz35.com a pour finalité de publier diverses publications autour du sujet Jazz à 35 degrets communiquées sur la toile. Pour vous faciliter la tâche, jazz35.com vous produit cet article qui aborde le thème « Jazz à 35 degrets ». Consultez notre site jazz35.com et nos réseaux sociaux dans l’optique d’être informé des prochaines parutions.